La synchronisation des appareils photos ne fait plus usage de contacts mécaniques depuis bien longtemps maintenant. Ce sont des transistors qui assurent ces fonctions. Dès lors, la tension qui leur est transmise par le flash peut être supérieure à celle qu'ils peuvent supporter. Vous risquer dès lors de griller le circuit électronique de synchronisation.
Les anciens flashes affichaient plus de 150 volts sur les contacts de synchronisation. Ceux d'il y a une dizaine d'année utilise une tension inférieure. Un metz 402, par exemple, utilise encore 80 volts. Il y a dès lors un réel danger à utiliser d'anciens flashes sur les appareils récents (numériques ou analogiques d'ailleurs).
Ce n'est pas pour rien que des firmes d'accessoires mettent sur le marché des intermédiaires qui utilisent un circuit MOC (triac commandé par une diode led) où la led est alimentée par une pile de 3 ou 6 volts au travers du circuit de synchronisation de l'appareil photo. Cette led, une fois allumée, rend le triac conducteur , ce qui assure la commutation du flash. Il y a dès lors séparation des tensions entre l'appareil et le flash.
Le plus connu est celui de la marque WEIN (voir
www.tallyns.com ..... environ 50 euros)
Il est aussi facile de la fabriquer soi-même.
De nombreux sites (dont plusieurs allemands) fournissent divers schémas.
Ce problème est très commenté outre-atlantique, alors qu'on n'en parle même pas chez nous, ni dans les revues françaises.