Un jour, il y a très longtemps, dans mon Nord natal, un jour de rare soleil, je me suis offert un appareil photo.
Une merveille en plastique, sans cellule, avec une seule vitesse(purement mécanique), trois positions de diaphragme, plein soleil,soleil voilé et pas de soleil du tout (le plus utile).
Il était doté d’une magnifique lentille dont la précision optiqueavait dû être calculée entièrement à la main.
Je n’ai aucun souvenir des chefs-d’oeuvres qui en sont sortis,mais je me rappelle très bien que quand on le secouait, ce magnifique boîtier cliquetait grâce à une petite pièce en plastique qui s’était cassée à l’intérieur.
Maintenant, je suit tout en Nikon, toutes dernière technologie numérique. je ne sais lequel de ces appareils m’a donné le plus de plaisir, mais une chose est sûre,
lorsque j’ai l’oeil au viseur, et ce quel que soit le matériel ou la technique utilisée, j’ai l’image dans le tête avant qu’elle ne soit dans l’appareil